Chapitre h4: sociétés et cultures urbaines:
Le renouveau urbain commence dès le Xeme siècle notament avec le renouveau commercial. Il s’agit surtout du commerce de produits agricoles: les villes qui se développent le plus sont les capitales de vastes terroirs agricoles et/ou des débouchés commerciaux.
Les villes médiévales ont cependant des origines diverses: anciennes villes romaines (Pavie), créations nouvelles autour de monastère (St-Omer), ou de châteaux (Douai), dans des espaces de refuge ou hostile (Venise), issu de défrichement (Villesneuves Parisienne, Bastides du Sud Ouest) ou de préoccupation militaire (Castille). Le développement urbain du Xième au XIIIième siècle se voit avec la création de paroisses liée à l’extension de faubourgs, la constructions de nouvelles enceintes englobant anciens et nouveaux quartiers et parfois des espaces non battis, l’extension imposée de l’autorité urbaine sur les campagnes alentours (droit de ban).
Une hiérarchie se forme: à la base, beaucoup de petites villes marché, artisanale vivant des travaux des champs ; au-dessus, des capitales de provinces et de diocèses regroupant clercs, agents royaux, de nombreux marchands et artisans ; au sommet, des métropoles (Paris, Venise, Milan qui faisaient à l’époque 100 000 habitants chacunes, Londre 40 000 habitants).
Les habitants des villes féodales développent ainsi le sentiment de former une nouvelle communauté avec des intérêts particuliers.
II) La mouvement commercial et les institutions urbaines: Au début de l’essor urbain, l’autorité appartient aux châtelains des campagnes, mais dont la puissances s’arrête aux portes des villes, ou aux évêques mais ceux ci sont discrédités. Les villes tombent donc sous l’autorité des citadins les plus entreprenants. Ces derniers répondent aux besoins de population marchande qui veulent échapper aux tracasseries féodales (pillage, droit..), et résister au pouvoir royal.
Ils forment donc des communes : associations jurées dont les usages : le droit de choisir