Écriture d’un chapitre supplémentaire:
L’Obomsawin

Travail présenté dans
Le cadre du cours de
M. Tsomafo (FRA3UA-05)

Le Collège Catholique Franco-Ouest
Remis le 17 avril 2014
Chapitre 22 :

Aujourd’hui un homme est mort. Bientôt une âme va renaître. Mon nom est inconnu, je suis l’Obom depuis son tout jeune âge. Flore m’a toujours affirmée qu’il ferait de grandes choses. Le jour de l’incendie, l’Obom n’était pas sur les lieux. Il était avec moi. Personne ne me voit, personne ne m’entend. Je suis un peu comme son ange gardien interne. L’Obom est le seul à m’avoir rencontré. De toute évidence, si les autres me voyaient, ils ne m’accepteraient pas. Je suis un rejet de tout esprit sauf un. J’y étais, là, avec l’Obom lorsqu’il est mort. En fait, c’est moi qui lui ai donné la permission de nous quitter. Ce fut mon plus grand ami, la personne avec qui j’étais le plus proche. Un jour peut-être les gens me verrons et me comprendrons. Un jour peut-être, mais certainement pas aujourd’hui. Aujourd’hui les yeux se tournent vers l’Obom, qui au bout de ses souffrances, n’est plus. Après toutes les péripéties qu’il a vécues, il fut content de toujours m’avoir à ses côtés. Si les gens pouvaient me voir, ils me trouveraient fou, tout comme ils le trouvaient bizarre. Bon, j’avoue, ce fut un peu à cause de moi qu’il fut comme il était. Il ne faisait confiance qu’à moi. Tu peux m’appeler sa conscience, son espoir, son n’importe quoi, mais je suis unique tout comme lui. Le fait que les gens ne me voient pas ne le dérangeait pas pour le moins du monde. Par contre je sais que les gens sentaient comme une présence chez lui. Son corps est mort, mais c’est vrai, son esprit ainsi que son histoire restent immortels. Son esprit c’est moi, je flotterai au-dessus de Sioux-Junction pour l’éternité. Que la ville soit inondée, détruite ou peu importe, ma place est ici et la sienne également. Son esprit est sain, mais son corps est