Chapitre i : le pouvoir des médias (filiations et rupture entre les différents courants)
INTRO
Il s’agit globalement d’un historique sur la façon dont la sociologie a traité la question du pouvoir des médias (voir powerpoint définition sociologie des médias). L’auteur va répondre à cette problématique : dans quelle mesure la propagande atteint-elle sont but, dans quelle mesure réussit-elle à persuader le public ?
Le premier thème abordé dans cet ouvrage est celui de la propagande. Les premiers auteurs ayant traité ce sujet (dans les années 1940) voit en la propagande le symbole du pouvoir presque illimité qu’auraient les médias sur les foules. On voit alors l’apparition d’un « schéma de communication simple » représentant une relation parfaitement directe entre le locuteur (les médias) et le récepteur (les individus), sans filtre ; le récepteur absorbant presque instantanément les propos de l’émetteur sans les analyser, sans y apporter une nuance personnelle. Ce premier courant de pensée est appelé : « paradigme des effets puissants »
Mais d’autres études vont venir relativiser les conclusions de ce premier courant. On assiste alors à la naissance du « paradigme des effets limités ».Les médias auraient en réalité un pouvoir de persuasion limité, en effet, selon Lazarsfeld (1901-1976) les individus seraient pourvus d’un dispositif « d’autoprotection », composé de plusieurs couches, lui permettant de filtrer l’information reçue. La première couche étant constituée d’éléments objectifs tels que l’âge, le sexe, et la condition sociale. La seconde aurait une dimension subjective (elle serait donc propre à chacun) et prédominerait chez l’individu. Enfin, l’habitus (=comportement assimilé en groupe) représenterait le troisième filtre. Lazarsfeld contredit donc l’avis du premier courant et affirme que les effets des medias seraient propres à chaque individus, ces derniers ayant des positions et des conditions sociales spécifiques.
Ainsi, l’influence