Chapitre v du contrat social rousseau
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Ce texte se situe à un moment de rupture au c ur du livre 1 du Contrat social. Alors que Rousseau cherche à établir un contrat permettant de répondre à la question de l’autorité politique légitime, il commence par montrer dans les chapitres qui précèdent ce que n’est pas l’autorité politique légitime : ce n’est pas l’autorité fondée sur la force, ce n’est pas l’autorité qui repose sur un modèle naturel, ce n’est pas l’autorité qui est une négation de la liberté de l’autre…( l’intégralité du texte est à votre disposition sous la rubrique « Textes » de l’espace terminale) l’autorité politique légitime pour exister suppose une condition et c’est cette première condition qui va être abordée au chapitre 5 du livre I : il faut remonter à une première convention. En d’autre termes, il faut d’abord et avant tout que le peuple se constitue en tant que peuple. Ce n’est pas le souverain qui fait le peuple, sinon le risque est grand, après la disparition du souverain que le peuple soit dissout, c’est le peuple qui se constitue en peuple par un acte de volonté. Il n’y aura donc de corps politique (analysez la métaphore ici) qu’à cette condition. Or, cette décision doit être unanime. Le contrat passé engage tout le monde à partir d’un libre accord de tous. La première convention ne peut donc pas être établie selon la règle de la majorité sinon cela réintroduirait le droit du plus fort. Rousseau va donc s’efforcer ici de penser l’unité du peuple. Lisez attentivement les chapitres qui précèdent et montrez en quoi il a pu être dit que l’absence d’unité était le risque de la guerre civile qui est peut-être le pire des maux. L’enjeu est donc ici d’établir et de fonder le contrat par un accord de tous. Vous trouverez de nombreux éléments pour développer ces points en vous reportant aux sujets indiqués au bas de cette réponse. Reportez-vous à nos dossiers sur l’explication de texte afin de bien saisir comment faire apparaître le jeu des oppositions ici puisque tout le texte est