Chapitre30 de condide
Enjeux et intérêts du texte : Dans ce dernier chapitre, le "ou" du titre est clairement alternatif et le livre peu apparaître comme un modèle inversé du récit biblique qui raconterait la réalisation du salut des hommes. Le travail, vertu bourgeoise par excellence, est conforme aux valeurs de la classe montante. Voltaire est un des fondateurs conscient sur l'idéologie bourgeoise. Opposition à l'aristocratie qui n'est pas une classe dont la valeur principale est fondée sur la naissance. Dans un monde désenchanté qui s'est défait dans la douleur des prestiges du monde fabuleux attaché à l'univers aristocratique. On peut voir dans cette morale l'aveu d'un monde où l'homme prend enfin son destin en mains. Il ne se remet aux puissances divines pour faire son salut. Le travail n'est-il pas étymologiquement, la continuation d'une torture. Le seul problème qui n'est pas résolu à la fin de cette aventure et le problème du mal qui est esquivé.
Axes de lecture :
I. Tout ce qui signale la clôture narrative.
II. La morale de la fin qui devrait résoudre les questions suscitées par les mésaventures de Candide.
III. On va s'attacher au personnage de Candide qui à un rôle de patriarche.
1er axe :
La formule part laquelle commence l'extrait (incipit) rappelle le conte, nous permet de croire que l'extrait clos et referme l'horizon narratif. Un jardin a donc succédé à un château. Un derviche (religieux musulman) très fameux qui passait pour le meilleur philosophe de la Turquie, a remplacé Pangloss. La formule "meilleur philosophe" rappelle Pangloss et la Turquie a remplacé la Westphalie.
En opposition à l'occident, l'orient apparaît comme la terre du retour aux origines réceptacle d'une sagesse faite d'expérience et de pragmatisme (attitude de quelqu'un qui s'adapte aux situations). Le discours du derviche et du vieillard rappelle celui que tenait un autre vieillard au chapitre 18. L'installation dans le jardin marque la