PoèmeCharleroi"Charleroi" est le 2ème poème de la section paysages belges de "Romances sans paroles ". Dans l'herbe noireLes Kobolds vont.Le vent profondPleure, on veut croire. | Quoi donc se sent ? L'avoine siffle.Un buisson gifleL'œil au passant. | Plutôt des bougesQue des maisons.Quels horizonsDe forges rouges ! | On sent donc quoi ?Des gares tonnent, Les yeux s'étonnent,Où Charleroi ? | Parfums sinistres ! Qu'est-ce que c'est ?Quoi bruissaitComme des sistres ? | Sites brutaux !Oh ! votre haleine,Sueur humaine,Cris des métaux ! | Dans l'herbe noireLes Kobolds vont.Le vent profondPleure, on veut croire. | Résumé : Charleroi est le texte II de la section intitulée "Paysages belges". Parmi les champs et les usines, le train roule à toute allure. Au rythme haletant et saccadé de sa course, un chaos de sensations et d'impressions fulgurantes qui "gifllent" l'œil et emplit l'oreille du voyageur. Assourdi, étourdi, il éprouve une sorte de vertige. Mais cette ivresse de sensation brutales ne peut abolir une mélodie secrète, perçue dans les intervalles du fracas, qui unit l'âme et le paysage dans une harmonie mystérieuse et mélancolique (strophes 1 et 7 répétition de 1).VocabulaireUn Kobold est un lutin malicieux des légendes germaniques qui a pour tache de garder les trésor souterrains. Dans ce texte, ils veillent sur les mines de charbonCharleroi est un centre d'industrie minière et métallurgie, ville de Belgique de l'arrondissement du Hainaut, sur la Sambre.SistreInstrument de musique à percussion de l'ancienne Égypte. Bougeslogement malpropre ; taudis ; café, bar misérable et mal fréquenté.ForgeAtelier où on travaille les métaux en feu | Plan de commentaire composéIntroductionLe poème " Charleroi " emprunte son titre au nom d'une ville belge, située dans une région minière et industrielle. Parmi les champs et les usines, un train emmenant Verlaine et Rimbaud roule à toute allure. Au rythme haletant de sa course le