Charles baudelaire, les bijoux: lecture analytique
Charles Pierre Baudelaire, né à Paris en 1821 et mort a Paris également à Paris en 1867 est un auteur symbolique du XIXe siècle. Le symbolisme est un mouvement artistique apparu a la fin du XIXe siècle, attaché à ce qu’il y a d’insondable dans les états d’âme. Il permet de mettre en scène l’indicible, l’invisible ou le fantasme.
Ce poème Les bijoux est extrait du recueil poétique Les fleurs du mal de Charles Baudelaire plus précisément de la section Les épaves. Elle est composée de poèmes condamnés ou inédits pour la plupart, auquel Baudelaire n’a pas cru devoir faire place dans l’édition définitive du recueil.
Cette section a été écrite sous une tonalité lyrique.
Dans ce poème, Charles Baudelaire nous fait une métaphore des bijoux. Il les désigne ici comme étant le corps féminin.
Quel est le rôle des bijoux dans ce poème ? Comment le poète les représente-t-il ?
Quelle dimension acquièrent-ils ?
Ils donnent leur nom au titre du poème. Ils habillent le corps de la femme et sont à l’origine de la dimension sensuelle du texte. Une première lecture suffit à faire ressortir l’aspect sensuel de ce poème. D’entrée de jeu, nous pouvons repérer cette sensualité par l’évocation sensuelle et attirante du corps féminin. L’auteur se concentre sur l’alliance de la nudité et des bijoux qui rehausse la beauté féminine. Cette femme savait que «ses bijoux sonores » plairaient a son amant, c’est effectivement ce qu’affirme l’homme a la deuxième strophe : «ce monde rayonnant me ravit ».
Baudelaire nous fait une métaphore du bijou, une image à la fois chaste, très sensuelle et attirante.
Le bijou désigne dans ce poème le corps féminin et provoque en ce sens un désir que l’auteur «aime à la fureur ».
De plus, Charles Baudelaire frise la sensualité, l’érotisme lorsqu’il évoque les parties sensuelles du corps féminin comme «sa cuisse », «ses reins », «son ventre » et «ses seins ».
Les bijoux