Charles de gaulle
Le commencement de résistance est marqué par l'Appel lancé sur les ondes de la BBC le 18 juin 1940 par le général de Gaulle, qui a quitté la France pour poursuivre la guerre à Londres. Refusant la défaite militaire, cet officier encore inconnu appelle tous les Français, militaires ou civils, de métropole ou d'outre-mer, à le rejoindre pour poursuivre la lutte.
Cette Résistance extérieure est longtemps isolée. Soutenue par le Premier ministre britannique Winston Churchill, elle n'a pas l'appui des Etats-Unis. De Gaulle est confronté à un problème de légitimité : il n'a pas été élu par le peuple, ni désigné légalement.
Pourtant, la résistance extérieure réussit à augmenter ses effectifs :
- une ébauche de gouvernement, le CFLN (Comité français de libération nationale) qui devient GPRF (Gouvernement provisoire de la République française) en 1944.
- Une armée : les FFL (Forces françaises libres) qui participent à de nombreux combats au cours de la Seconde guerre.
Simultanément, en France métropolitaine, une résistance intérieure se met en place. Née de l'hostilité suscitée par la présence de l'occupant, cette résistance est très hétérogène. En zone occupée, des mouvements comme Libération Nord, Organisation civile et militaire, Ceux de la résistance, Francs-tireurs et Partisans, regroupent les Français hostiles à la collaboration. En zone libre, Combat, Franc-tireur, Libération etc., multiplie les actions et cachent des opposants dans les maquis.
Charles de