Charles baudelaire l'horloge
Enfin, le vers n’est pas modéliser comme un alexandrin classique car il est diviser en quatre parties de trois pieds chacune qui rappelle la rythmique du tic-tac de l’Horloge. Le « doigt » décrit au début du deuxième vers fais allusion à l’aiguille de l’Horloge. Baudelaire nous rappelle l’aspect maléfique du temps en indiquant que ce doigt menaçant : « nous menace ». L’anaphore employant le pronom « nous » est ici afin de rappeler que le temps est universel et que tout le monde est concerné par sa malédiction. Par le moyen d’une prosopopée, le poète fais parler l’Horloge qui dit « souvient toi ». …afficher plus de contenu…
Le Temps réincarné en moustique divin lui pomperai non pas le sang mais la vie de sa proie (« j’ai pompé ta vie ») en laissant derrière lui non pas un bouton mais une cicatrice qui chuchoterai « souviens-toi ». À la quatrième strophe, le refrain « Souviens-toi » revient dès le début du premier vers et est encadrée par sa traduction en anglais et en latin. L’emploi de l’anglais « Remember » fait allusion directe au mot « Spleen » de la même langue et axe principal implicite du poème. Lors du deuxième vers, Baudelaire fait ressurgir cette idée de parler plusieurs langues en parler le temps de nouveau matérialiser en Horloge (« gosier de métal »). Par cette prosopopée il fait comprendre que rien n’arrêtera le temps le temps, pas même la culture. Aux vers 15 et 16, le temps grandit et n’est pas subdivisé en secondes