Résumé de Chatterton par acte.

Acte 1Le Quaker reproche doucement à Kitty Bell d'avoir demandé à ses enfants de rendre à Chatterton, sous prétexte qu'il est trop pauvre, une Bible que celui-ci leur avait offerte. Il reproche plus fermement sa dureté de cœur à John Bell : celui-ci vient en effet d'éconduire une délégation d'ouvriers qui lui demandait de revenir sur le licenciement d'un des leurs, chassé pour avoir accidentellement brisé une machine. John Bell réprimande sa femme, coupable d'avoir dans les comptes du ménage, dissimulé une petite somme qu'elle destinait en réalité à Chatterton. Le Quaker exhorte la petite Rachel à ne pas se laisser guider par la peur. Il écoute les plaintes de Chatterton dont les travaux sont injustement méconnus, et il tente de l'instruire de l'incurable maladie de l'humanité. John Bell poursuit sa femme de ses reproches et veut la forcer à avouer les motifs de sa tromperie. Acte 2. Chatterton confie au Quaker le déplaisir que lui cause l'arrivée de son ami lord Talbot, et ses sombres pressentiments sur sa destinée. La noblesses des amis de Chatterton donne à John Bell une idée fausse de la condition de son hôte. Des jeunes lords font irruption sur la scène et Chatterton doit souffrir en présence de Kitty de leurs bruyants et maladroits témoignages d'amitié. Devant Kitty troublée et le Quaker, Chatterton, qui attend du secours d'une lettre dont l'arrivée est imminente, réclame le droit à la solitude et au travail. Les propos que le Quaker lui tient sur l'âme de Chatterton et sur le danger auquel l'expose son caractère dévoilent progressivement à Kitty les sentiments qu'elle nourrit pour le jeune homme. Acte 3 Réfugié dans sa chambre, Chatterton dans un long monologue, exprime son malheur, reprochant à son père de l'avoir mis au monde, il finit par contempler une fiole d'opium capable de mettre fin à ses souffrances. Découvrant que Chatterton est tout près d'en finir avec la vie, le Quaker se résout à lui