Fondé par son grand-père, le village porte le nom de la famille des Mbacké dont la piété trés connue leur valut une influence religieuse particulière, un respect et une vénération pour la FACE de DIEU. Hommes de haute culture et d'une orthodoxie stricte dans l'assimilation des valeurs culturelles Islamiques, ils firent du village de Mbacké un centre académique et une capitale spirituelle. Le père du Cheikh, Mouhammad Mbacké, appelé Mame Mor Anta Saly, était un éminent jurisconsulte, un dévot qui enseignait le CORAN et les Sciences Religieuses ; sa mère, Mariama Bousso, grâce à sa piéte, sa vertu et son scrupule, eut le priviliège de répondre au nom de "Jâratul-lâh"(voisine de DIEU) au milieu des siens. Ses parents ont très tôt découvert en lui une perfection innée qui s'est traduite par des attitudes et des habitudes de piété, de bonne conduite morale, de dévotion, de solitude, de méditation et un comportement exécrant l'amusement, l'indécence et le péché. Partout ou il passa durant son cursus, après avoir parfaitement assimilé le CORAN, que ce soit pour l'acquisition des Sciences Religieuses ou Instrumentales comme la Grammaire, la Prosodie, etc, on lui reconnut unanimement une perfection spirituelle qui ne pouvait que résulter d'une lumière provenant de DIEU.
Jusqu'an l'an 1300.h (1882), il assurait l'enseignement auprés de son père et sa carrure intellectuelle lui avait permis , dans le cadre des fonctions que celui-ci lui confiait, d'écrire dans certains domaines des Sciences Religieuses et Instrumentales pour les rendre plus accessibles.
Il composa à cet effet le "Jawharu-n-nafis"(le joyau précieux) qui est une versification du traité de jurisprudence de Al Khadari , le "Mawâhibul Quddûs"(les dons du TRES-SAINT) qui est une reprise versifié de l'ouvrage de théologie de de l'Imam As-Sanûsi"Ummul Barâhin"(La soucre des preuves), le "Jadhbatu-ç-çighâr"(l'attirance des adolescents)qui est un ouvrage traitant particulièrement des articles de la foi, le