Chene et le roseau
une certaine fierté du chêne, avec la quantité, le registre soutenu et les effets de syntaxes.Le chêne possède également le pouvoir, avec les hyperboles et l’usage de la première personne.Le chêne énumère les difficultés du roseau, et cherche à comparer, au vers 10 (« Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr. »), avec une césure à l’hémistiche antithétique qui marque bien l’opposition.
Pour finir, le chêne éprouve de la compassion envers le roseau. Cette compassion paraît hypocrite, moqueuse. Au vers 14, il propose ses services au roseau, mais ne peut rien faire. Il fait son propre éloge
Le dialogue du chêne montre donc en lui un désir de domination, d’écrasement, avec tout de même de la compassion pour le roseau, qui lui répond alors.
A partir du vers 18 jusqu’au vers 24, c’est au tour du roseau de parler, de répondre aux phrases du chêne. Nous remarquerons que son intervention est bien moins longue et structurée que celle de son interlocuteur, mais toute aussi importante.
Le roseau n’est pas égocentrique comme le chêne, et n’utilise pas de formes hyperboliques poussées. la faiblesse du roseau, mais faiblesse uniquement apparente, car sa force vient de la souplesse, ce qui lui confère de l’habileté.
La morale de cette fable est ici implicite : La Fontaine termine sur un fait. C’est au lecteur d’imaginer la morale.
La Fontaine parle peu du roseau dans cette partie, mais celui-ci sort victorieux du combat. En revanche, il parle beaucoup du chêne : les deux derniers vers peuvent montrer la fatalité de la mort du chêne.
Désignée en métaphore (et en périphrase) comme « Le plus terrible des enfants », le vent parvient alors à déraciner le chêne. Le roseau ayant plié mais ne s’est pas rompu.
Conclusion
Le chêne, puissant et imposant protecteur égocentrique se voit déraciné par le vent, sans avoir pour autant plié. De son côté, le roseau est resté debout, mais avec habileté, en courbant la tête.
La Fontaine arrive donc à inverser son dogme,