Chevalier de la barre torture
Voltaire, grand philosophe des Lumières, s'est longtemps insurgé contre les erreurs judiciaires d'une justice à la cruauté inégalée.
Ici, l'affaire du chevalier de La Barre s'inscrit dans une longue série des « affaires » qui témoignent du légendaire « combat de Voltaire contre l'injustice ». Victime d'un règlement de comptes, condamné sans preuves et au mépris le la loi, le jeune homme est tortué, décapité et brûlé avec, entre les mains, un livre interdit : le Dictionnaire Philosophique d'un certain Voltaire.
Directement mis en cause dans cette affaire, Voltaire s'indigne et utilise sa meilleure arme pour dénoncer l'injustice : sa plume.
C'est alors qu'on pourra s'interroger sur les stratégies qu'il met en place pour dénoncer la torture.
C'est tout d'abord par la présentation d'une image laudative de l'accusé, puis par la dénonciation d'un verdict inhumain que l'on répondra à cette interrogation. Voltaire fait de la torture une aberration de la justice française. a. La question de la torture dans les autres sociétés. b. La spécificité française. Voltaire s'appuie sur un exemple plus que concret : Le chevalier de La Barre. a. Un portrait mélioratif de l'accusé. b. L'Horreur et la disproportion des châtiments infligés. Dans l'ensemble du texte, Voltaire appelle à l'imagination du lecteur et recourt à l'ironie. a. Un article concret et narratif qui suscite b. Un article qui use de l'ironie. l'imagination et le dégoût du lecteur. Voltaire fait de la torture une aberration de la justice française.
A. La question de la torture dans les autres sociétés.
→ Les Romains : Voltaire rappelle l'usage de la torture à l'Antiquité. Pas considérée comme de la torture, ne s'appliquant qu'aux esclaves (négation restrictive L.1, négation complète ensuite).
→ Les Anglais : Ne pratiquent pas la torture, ils y ont renoncé. Montre une