A cœur fondant…

Les plus zélés vous diront que ce n'est pas le chocolat qui est un succédané de l'amour mais que c’est l'amour qui est un succédané du chocolat !
Rien que le vocable « chocolat », sonne comme une mélodie douce qui berce les sens et provoque sitôt chez ses inconditionnels, des tremblement de cœur…Avec le plus souvent, de savoureuses secousses s’inscrivant haut dans l’échelle des sensations. Et voilà l’épicentre qui branle.
Allez demander à ces jeunes demoiselles à la peau de l’âme sensible, elles vous confirmeront qu’une barre de chocolat a de tout temps été un ami réconfortant dans les interminables nuits qui suivent une rupture amoureuse. Elles vous confieront que le sucré du chocolat savamment mêlé aux salé des sécrétions lacrymales qui ruissellent sur les lèvres, fusionnent pour donner vie au lénifiant le plus efficace qui puisse exister. Certaines jurent qu’un chocolat fort, fondant et qui a du caractère, pourrait être le fabuleux substitut à un homme fort, fondant et qui a du caractère! Pour toutes les autres, heureusement majoritaires, l’un n’empêche pas l’autre ; ainsi, le plaisir est doublement intense. Cela est de toute manière valable pour tous ceux et celles qui adhèrent à la croyance universelle mettant la main au feu que le chocolat est un aphrodisiaque patenté !
L’histoire nous apprend que cette idée avait cours depuis l’époque aztèque, quand les Espagnols découvrirent que le roi Moctezuma buvait jusqu’à 50 tasses de chocolat par jour pour pouvoir honorer ses multiples femmes. Secret d’alcôve dévoilé. Et jusqu’aujourd’hui, la rumeur murmurée peine à être endiguée. Les médecins auront beau contesté le lien entre chocolat et vertiges sensuels…L’oreille humaine sera toujours plus disposée à entendre ce qui lui promettra monts et merveilles. A cœur fondant, tout est chocolat…
Offert à la dulcinée, le chocolat prend valeur d’une précieuse bouchée qui bourre les cœurs de délectation. Un cadeau qui ne suivra pas votre bien aimée