Choix
Il n'existe pas une seule situation dans notre vie, ou nous n'avons "pas le choix".
Malgré ce qu'on peux dire, malgré toutes les excuses que l'on peux se donner, on a toujours le choix.
C'est difficile à admettre, car ça signifie surtout qu'on est amplement plus responsable de notre vie que ce qu'on veux faire croire.
"Je n'ai pas eu le choix, tu comprends ? J'étais obligé !"
Faux. On a toujours le choix. Sauf que l'autre alternative, semblait inenvisageable. Mais le choix existait bel et bien, il y avait une alternative.
Les gens préfèrent souvent se déresponsabiliser et dire que c'était pour eux la seule option, ainsi ils peuvent reprocher aux autres leurs erreurs et échecs. Il est tellement plus simple d'incomber la faute à autrui que de se remettre soit même en cause.
Ce n'est jamais évident, c'est vrai. C'est un exercice dur pour n'importe qui. reconnaître ses tords, admettre son erreur, reconnaître son implication. On perd la face, on est touché dans sa fierté, dans son orgueil. On est comme un imbécile à se demander "mais pourquoi j'ai été aussi con?".
Ça ne fait jamais du bien de se retrouver dans cette situation, on apprécie rarement de se regarder dans une glace et d'y voir cette personne qu'on ne peux supporter. Cette personne qui représente le poids de toutes nos erreurs passées, mais aussi future.
A ce sujet John Hobles à dit quelque chose de très révélateur:
"Les hommes réunissent toutes les erreurs de leur vie et créer un monstre qu'ils appellent le destin."
C'est dans la nature de fuir ce qu'il ne peux combattre. L'homme à peur de lui même. Bien avant d'avoir peur d'une arme, d'un animal, ou d'un autre homme. L'homme à peur de lui même.
Nous sommes capables de nous auto-détruire à force de mauvaises décisions.
Car quoi qu'on en dise, la moindre petite chose à choisir, dépend de notre survie.
Survie vitale, survie sociale, survie