Christian boltanski
Le jeu de la mort et du hasard
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Biographie
Christian Boltanski est né à Paris en 1944, c’est un artiste français. Avec pour matériaux de vieilles photos, des documents et des objets banals, il se livre à une quête méthodique de l’identité des êtres et de la vie, minée par la répétition, le dérisoire, l’oubli.
Prise de notes suite au visionnage d’une vidéo concernant l’exposition « Personnes », au Grand Palais de Paris.
Au lieu de concurrencer les hauteurs majestueuses de l’édifice où se déroule l’exposition, celle-ci joue sur l’horizontalité.
Christian Boltanski déclare que quand l’on expose dans le Grand Palais de Paris, « on ne peut faire qu’un collage avec l’espace. C’est comme faire un opéra dans la musique et l’espace. »
Lors de l’exposition, le Grand Palais a été transformé en une sorte de hangar, de grand bâtiment industriel fin XIXe.
Christian Boltanski a puisé son inspiration dans les mosquées, dont les sols sont souvent recouverts de tapis, et les lustres accrochés bas. C’est une façon d’oublier la hauteur du bâtiment.
On retrouve dans cette exposition les deux thèmes de prédilection de l’artiste : le hasard et la mort, qui trouvent un tout nouvel écho dans l’actualité.
L’une des œuvres principales de l’exposition, est une grue avec un crochet, représentant selon l’artiste, le hasard, ou le doigt de Dieu.
Ce crochet est suspendu au-dessus d’une sorte de montagne de vêtements, où il en prend plusieurs, au hasard, à l’aveugle, et il les emmène jusqu'à 35 mètres de hauteur puis les rejette.
Cela représente pour l’artiste, une symbolisation de la vie humaine, où, comme à Haïti, une maison s’effondre, celle d’a côté ne s’écroule pas…
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Boltanski a voulu placer le spectateur au cœur de l’œuvre, ce qui est pari gagné lors de cette exposition.
Plongés dans une atmosphère froide et mécanique, le spectateur est happé. Un vacarme assourdissant est diffusé tout le long de l’exposition, produit par 400 cœurs