Chronique du Bayswater
Intro :
“On dit que les funérailles sont faites pour les vivants, non pour les morts, et ce n'est que trop vrai : nous ne pleurons pas seulement les disparus mais aussi sur nous-mêmes, sur la brièveté choquante de la vie, sur cette accumulation permanente de futilités, sur tous les faux pas que nous commettons en descendant le chemin de l'existence, tels des étrangers dépourvus de repères et de cartes, pris à défaut par chaque tournant.”
Depuis toutes petites, Stan et Taylor ne se quittent plus et cela ne cessera. Elles ne sont pas siamoises, non. Juste meilleures amies. Oui "juste". L'aventure qu'elles mène à elles deux ne fais commencer, non pas qu'elle n'en ont pas connu des aventures... Bien au contraire. Mais celle-ci va prendre une ampleur démesurée dans leurs vies, dont elles ne sont pas prêtes d'assumer. Vous voulez en savoir plus? Il vous suffira de suivre leurs écrits.
P –I.
Je savais qu’en arrivant chez Taylor, elle dormirait encore.
Moi : Taylor !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Taylor : Oui ! Putain ne crie plus jamais comme ça, Stan.
Moi : Ça fait trois jours que je te dis qu’on n’a pas intérêt à être en retard !
Taylor : En retard pour quoi ?
Moi : T’es sérieuse là ?
Taylor : Hein ! L’enterrement là ? C’est qui déjà ?
Moi : La mère d’Alex.
Taylor : C’est mort, on n’y va pas ou bien t’y vas sans moi, vu la vitesse à laquelle je vais me préparer…
Moi : Taylor ! Dans dix minutes tes douchée.
Taylor : Dix minutes ? Non mais je ne viens pas Stan.
Vingt minutes plus tard…
Taylor : Stan ! Je mets quoi ? Je n’ai rien à me mettre !
Moi : On ne va pas en soirée, on va assister à des obsèques !
Taylor : Je te déteste de m’avoir réveillé, t’es vraiment …
Moi (en la coupant) : Regarde dans mon sac et ose me dire une fois encore que tu me déteste.
J'avais apporté des robes noires, une pour moi, une