chronique judiciaire droit
Rappel des faits : Le 20 novembre 2013, un homme est accusé et arrêté pour avoir poussé deux jeunes femmes. La première, Marianne Riga se retrouve projetée à travers le pont et ainsi jetée dans la Seine. L’autre femme, Sarah Perrin a également été poussée et est tombée à terre. La première déclaration se fait le matin même des faits, à deux heures du matin. Plus tard dans la journée du 20 novembre 2013, un homme de 49 ans, Arthur Ziadig se rend au commissariat de police par « culpabilité » dit-il et affirmant qu’il était coupable des faits. Le premier suspect arrêté est donc relâché par la police.
Les différentes personnes présentes au procès :
Le président de la Cour d’assise
Deux avocats, un à gauche du président et un autre à sa droite
L’avocat général
L’accusé, Arthur Ziadig
Une traductrice russe
Le greffier
Deux avocats de la défense en face de l’accusé
Deux avocats de la partie civile un psychologue
Rapport des phrases dites durant le procès et analyse des comportements judiciaires :
L’accusé est d’origine russe. Il ne parle et ne comprend pas la langue française, c’est pourquoi une traductrice russe est présente afin de traduire à l’accusé les questions qui lui sont posées par la Cour d’assise et permettre de transmettre ses réponses à la Cour.
Le président commence par interroger Mr Ziadig sur ce qu’il s’est passé précisément ce soir-là. L’accusé avoue avoir poussé Marianne Riga mais sans intention de la projeter dans la Seine mais ne se souvient pas d’avoir poussé Sarah Perrin. Il qualifie ce geste « d’acte involontaire » sous l’emprise de l’alcool. Seulement les résultats d’analyses révèlent un taux d’alcool négatif au moment des faits. Le président continue de poser des questions en insistant plusieurs fois sur une même question : « pourquoi avoir poussé ces deux femmes ? ».
Puis l’accusé semble se contredire en donnant des