Chronique sur la turquie
Selon un dernier sondage, en France ainsi qu'en Allemagne le « non » à l’entrée de la Turquie dans l’UE reste catégorique, respectivement 64,4% et 62%. En effet, une grande partie de l’Europe s’oppose toujours à cette adhésion. Ce qui nous amène à nous demander si la Turquie possède véritablement les arguments requit pour intégrer l’UE. Celle ci postule pour une adhésion avec certains atouts en poche, mais se heurte cependant à d’incontestables problèmes.
Les avantages économiques proposés par la commission européenne, tels que les subventions accordées aux pays les plus en retard, sont les principales sources de motivation de la Turquie pour intégrer l'UE. Cependant, la taille de sa population, le décalage culturel, sa situation géographique et bien d'autres font que l'adhésion de la Turquie reste problématique.
Associée depuis 1963 aux communautés européennes, la Turquie n'a déposé sa candidature qu'en 1987, puis a dû attendre 1999 pour pouvoir être reconnue comme pays candidat. Celle ci ne remplissait pas les critères politiques et institutionnels.
Lors du conseil européen de 2004, la Turquie semble avoir fournit suffisamment d'efforts pour prétendre à une adhésion sérieuse notamment en ayant rempli une part des critères de Copenhague. A partir de là, le conseil a décidé d'ouvrir les négociations d'adhésion à certaines conditions.
17 ans après le dépôt de sa candidature, les négociations ont enfin débutées le 3 octobre 2005.
A ce jour, sur les 35 chapitres, seul 13 ont été ouverts. De plus, certains pays, comme la France et l’Allemagne, qui s’opposent à cette adhésion, ont bloqué 5 chapitres pouvant conduire à une adhésion directe de la Turquie.
Or, celle-ci possède néanmoins d’indéniables atouts.
Outre le fait que les Etats européens ont promis depuis les années 60 une adhésion de la Turquie dans l’UE, celle-ci pourrait donner une puissance supplémentaire, et ainsi créer un