Chronique d'un adultere annonçé
Ce matin, je vais m’attarder sur un fait divers qui aurait pu passer pour banal si il ne remettait pas en cause l’espèce humaine en général.
Une jeune femme mariée, délaisséee par un époux trop accaparé par son métier, se laisse séduire par un amant. Au petit matin, elle le quitte et pour rentrer chez elle, elle doit franchir un pont : or un tueur fou l’y attend et bloque tout passage sous peine de passer à l’acte. Elle n’a pas d’argent sur elle et ne peut payer le passeur. Alors, elle retourne voir son amant pour lui demander de lui prêter des sous, mais celui-ci refuse. Puis, elle se retourne vers un ami –amoureux d’elle- à qui elle sait toujours refusezr : celui-ci à son tour l’éconduit par vengeance amoureuse.
Elle se décide finallement à traverser le pont et bien entendu, le fou la tue.
Dans cette sordide affaire, à qui peut peut-on rejeter la faute ? - au mari négligeant au point que sa femme ai été obligée d’aller chercher chez un autre amour, réconfort et attention ? - au tueur fou qui a été relâché par des experts psychiatriques laxistes ou par manque de moyens de personnel dans les établissements psychiatriques - à l’amant qui une fois son plaisir assouvi, ne se sent plus concerné par ce qui arrive à cette femme - au passeur pour qui un sou est un sou et qui a sans doute oublier ce que le mot entraide signifie - à l’ami, cet amoureux transi, qui a espéré pendant des années un geste, un regard de sa belle et qui par vengeance ou désespoir a sombré dans la lâcheté - ou bien cette jeune femme qui a commis un adultère et qui doit payer ce crime
Cet affreux fait divers me fait penser au livre de Gabriel Marcia Larquez « Chronique d’une mort annonçée »…tout le monde savait ce qu’il allait se passer et personne n’ a bouger. Nous vivons dans une société où l’on peut se faire tuer sur le trottoir sans que personne ne bouge. Alors à la question « A qui la faute ? » je répondrai : tous