chronique d'une mort annoncée
666 mots
3 pages
Chronique d'une mort annoncée est une nouvelle de l’écrivain Colombien Gabriel Garcia Marquez qui a été publiée en 1981. Le quotidien espagnol El Mundo a classé cette œuvre dans sa liste des 100 meilleures nouvelles hispaniques du XXème siècle. Quoique librement adaptée, la nouvelle se base sur un fait réel survenu en 1951 que Gabriel Garcia Marquez a suivi pour son journal lorsqu’il était reporter. L’histoire se passe dans un petit village colombien isolé, proche de Carthagène, sur la côte caribéenne. Le récit consiste à décrire les évènements qui ont amenés et qui ont découlés du meurtre de Santiago Nasar, un jeune homme qu’on accuse d’avoir pris la virginité d’Angela Vicario. e récit, qui se caractérise par sa non-linéarité et sa potentielle non-exactitude, commence le jour de la mort de Santiago Nasar. Ce jour-là, Santiago Nasar se réveille à l’aurore pour assister à l’arrivée de l’évêque local. L’évêque se déplace en bateau pour bénir le mariage d’un homme riche originaire d’une autre ville, nommé Bayardo San Roman avec Angela Vicario, une jeune fille du village, qui a eu lieu la veille. Santiago se souvient, au réveil, avoir rêvé d’arbres. Ici, le narrateur, pour bien rappeler qu’il ne fait qu’une sorte de résumé a posteriori des faits, précise que les gens divergent sur le sujet de la météo, certains disant qu’il faisait nuageux, et d’autres que c’était plutôt ensoleillé (la cuisinière cependant est certaine qu’il ne pleuvait pas). Santiago, tout le monde est d’accord là-dessus, était de bonne humeur. Au fil du chapitre, on apprend que Santiago vit avec sa mère, Placida Linero, sa cuisinière, Victoria Guzman, et la fille de cette cuisinière, Divina Flor. On comprend aussi que Santiago a 21 ans et qu’il a abandonné ses études pour reprendre l’hacienda familiale lorsque son père est décédé. Santiago est un personnage gai et discret, aimé par les gens du village et qui ne se mêle pas des affaires des autres. Toutefois comme son père, il abuse sexuellement des