chronique
Du 1er novembre au 31 octobre, la Tour de Paris 13 a ouvert ses portes, une occasion pour les Parisiens pour découvrir une centaine d' œuvres réalisées depuis plusieurs mois par une centaine d' artistes renommés du street art venus des quatre coins du monde, investir tous les espaces de la Tour. La Tour Paris 13 est également une aventure audiovisuelle et digitale.
Un musée hors mur
A l'initiative de la galerie parisienne Itinerrance et de son directeur, Mehdi Ben Chelkh. des graffeurs reconnus mondialement, Français et autres venus de 16 pays (d'Arabie Saoudite, d'Israël et des États-Unis, Brésil, du Mexique, etc.), ont investi depuis sept mois, et en toute discrétion, un immeuble du XIIIe arrondissement de 9 étages, 36 appartements de quatre à cinq pièces, parfois encore meublés, formant à la fin une gigantesque toile de 4.500 m² de surface.
Du dernier étage à la cave, du sol au plafond et même à l'intérieur des placards, les cent artistes ont déployé leurs talents sur tous les espaces, de manière bénévole et volontaire pour réaliser la plus grande exposition du street art jamais réalisée en France et dans le monde. Cependant celle-ci est éphémère, les œuvres vont disparaître en même temps que la Tour, c'est l'essence même du street art.
En effet, depuis le début, il était clair que la Tour Paris 13 serait accessible au public que du 1er au 31 octobre et qu'elle serait ensuite détruite. De ce fait, la Tour est devenue un monument hors mur à visiter à tout prix. Son caractère éphémère, mais aussi la qualité de ses fresques ont attiré un grand nombre de visiteurs. Tous voulant faire partie des privilégiés, de ceux qui ont eu la chance de « visiter la Tour Paris 13 », quitte à rester 8h dans la file d'attente. Pour des raisons de sécurité, l’accès à l'édifice est limité. Les visiteurs entrent par groupe de 49 personnes, ce qui explique ces longues heures d'attente.
Une journée de visite : En