Exercice sur les idées principales et les idées secondaires

Souligne les idées principales de tous les paragraphes du développement et surligne une idée secondaire pour chacun de ses paragraphes.
Enregistre ton document et fais le corriger par ton enseignant quand tu auras terminé.

La facture sociale du jeu compulsif

de Jean-François Parent

Introduction

Pendant que Loto-Québec dépense des dizaines de milliers de dollars dans ses campagnes de publicité, le jeu compulsif a fait une autre victime. Un homme de 47 ans, qui avait des problèmes de jeu, s'est enlevé la vie, en avril dernier, dans le stationnement du Casino de Montréal. Parallèlement à cette affaire, un joueur qui a perdu 73 000 dollars depuis 1992 au jeu de la roulette poursuit le Casino de Montréal pour cinq millions de dollars. Le jeu fait mal.

Développement

Les problèmes de jeu excessif au Québec sont de plus en plus criants. Le nombre de joueurs compulsifs est passé de 1,2 % de la population adulte, en 1989, à 2,1 % en 1996. Chez les adolescents, le taux est passé de 1,7 % à 2,6 % pour la même période.

Mais il y a pire. Le Bureau du coroner rapporte que le nombre de suicides reliés au jeu pathologique ne cesse de croître. Bien que le lien direct entre jeu pathologique et suicide soit difficile à établir, les conclusions sont là. Entre 1994 et 1998, les suicides se comptaient chaque année sur les doigts des deux mains. Puis, en 1999, l'hécatombe commence : 16 suicides sont causés par le jeu compulsif. Et pour la dernière année, le Bureau du coroner a fait le rapprochement entre 31 suicides et le jeu compulsif.

Les histoires de familles brisées, de faillites et de problèmes personnels graves sont légion dans le monde du jeu pathologique. En moyenne, par année, un gros joueur dépense environ 900$ dans les loteries ; il va aussi au casino, y dépense jusqu'à 1 500 $ et joue aux loteries vidéo, dans lesquelles il engloutit 1 200 $. Ces 3 500 $ sont une énorme fraction d'un revenu de 40