Chômage
1° Il existe 4 mécanismes différents selon lʼauteur. En effet, la baisse des cotisations sociales peut entraîner une baisse des coûts relatifs du travail qui entraînera une substitution du capital par rapport au travail et donc une augmentation de lʼemplois. La baisse des cotisations sociales peut aussi créer une baisse du coût du travail, puis une augmentation du taux de marge et donc une hausse de lʼinvestissement, de la compétitivité-qualité, de la part de marché, des ventes, de la production et donc enfin de lʼemplois. La baisse du coût du travail peut aussi directement entraîner une augmentation de la compétitivité-prix puis de la parts de marché, des ventes de la production et ainsi du travail, ou bien la baisse du coût du travail peut engendrer une baisse des coûts de production donc une baisse des prix suivie de lʼaugmentation du pouvoir dʼachat des salariés, une augmentation des ventes, de la production et donc au final de lʼemplois. 2° La compétitivité-prix peut être limité dans le contexte du marché international. En effet, des pays concurrents peuvent avoir accès à une main dʼoeuvre moins chère et tout aussi bien qualifiées et/ou ne pas faire face à une grande compétitivité locale. Ainsi ces entreprises peuvent aussi avoir accès à des avantages fiscaux. Au niveau international la compétitivité-prix nʼa pas de réelle importance même si au niveau national elle en a un. En outre, les avantages proposés par des pays de lʼEurope de lʼEst ou des pays dʼAsie, attirent de plus en plus dʼentreprises qui nʼhésitent pas à délocaliser leurs usines pour ces pays proposants des avantages fiscaux ainsi quʼune main dʼoeuvre qualifiées et peut chère. 3° La baisse de 17,6% de la part des cotisations sociales dans le financement total entraîne une baisse des ressources financières les plus importantes de la Sécurité Sociale. Cela crée donc le risque dʼune baisse des prestations et une hausse des impôts et taxes compensatoires assises sur le revenu