Cinq chantiers et matrice d'eisenhower
Jean-Paul TSASA Vangu
Centre Congolais-Allemand de Microfinance Université Protestante au Congo
Ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre repas, mais de leur égard à leur intérêt propre.
Adam Smith, économiste écossais, [1723-1790]
Introduction La loi de Pareto [du nom de l'économiste italien Vilfredo Pareto, successeur de Léon Walras à l'université de Lausanne] stipule que 20% des causes provoquent 80% des effets. Cela est-il le cas pour les 5 chantiers ? Cette problématique relève de ce que je qualifie de « management quantitatif ou mathématique ». La matrice d'Eisenhower va nous servir d'outil principal pour nos investigations. Par ailleurs, le diagramme d'Ishikawa ne sera pas sans importance pour une meilleure appréhension des faits. Il arrive souvent de rencontrer à la cité de discours du genre : au lieu de « chantéiser » telle endroit A par exemple, il faudrait d'abord ou plutôt commencer par « chantéiser » l'endroit B. Dans le langage courant, l'endroit A est un vecteur qui peut comprendre [le plus souvent] les : boulevard du 30 juin, boulevard triomphal, boulevard Lumumba, Avenue de la libération ou etc. Alors que B correspond souvent aux : multiples érosions à travers la ville par exemple, à la cité Maman Mobutu, [chez...], avenue Bongolo, les délestages de courant à..., routes principales (détériorées) dans certaines communes [comme celle de Lemba], etc. NOTE : le terme « chantéiser » est une pure invention [le terme n'existait pas avant cet article] mais à mon sens, il permet de bien traduire le langage de regret et/ou d'ironies de certains observateurs [congolais ou non] lorsqu’ils parlent de la réalisation de grands travaux dans le cadre de cinq chantiers. Pourquoi les cinq chantiers en RD Congo ? Sont-ils importants ? Le « pourquoi »