Cinquante ans après
Ce glorieux jour
Qu’en est il devenu de ce pays fou
Jadis de liberté,
Qui chantait aux éclats l’hymne d’une renaissance
En harmonisant tradition et modernisation
De sorte à susciter chez ses enfants un sursaut d’orgueil
Qui se voyaient à l’abri d’un gigantesque baobab indomptablement résistant.
Fierté et bonheur résonnaient concomitamment à leurs oreilles
Pleine de vermines sans scrupules
Qui les rongeaient les tympans
Au point de tout ignorer
Le patriotisme, la patrie, la dignité, l’amour du prochain… toutes…
Toutes ces vertus leurs était insignifiantes
Ils voulaient tous s’en tirer de fort belles manières
Dans la corruption des déniés publiques
Afin d’assurer un avenir radieux à leurs progénitures
Qui jouissent du bon temps sur les côtes d’azur
Certains croyaient prédit le futur
Munis de gris-gris sataniques
Ils forgeaient leur accession à la magistrature suprême
En semant dans les cœurs un sentiment de rejet…
D’autres Pensaient suivre le chemin du justicier masqué…
C’était là
Le début de la mascarade humanitaire
On entendait des bruits étouffés de plaignant
Aux visages inconnus…
On en entendait aussi des soupirs… des pleures
Entremêlés de douleurs atroces !
Cinquante ans après !
Qu’en est-il de ce pays
Qui gémi sous le poids d’une crise indéfinie
Qu’en est-il de ce pays
Qui se pose sans cesse des questions
Qu’avons-nous accompli en cinquante ans ?
Sommes-nous encore indépendant ?
Combien de martyrs avons-nous ensevelir dans notre histoire ?
Quel sera notre vision de l’avenir ?
Que conterons-nous à ce fils fouineur
Au regard innocent
Qui voudra au soir du cinquantenaire
Qu’on lui retrace l’histoire de ce pays qu’il connaît à peine ? Cinquante ans après !
Qu’en est-il de ce pays
Où tout le monde postule au casting géant
Pour l’accès à la candidature suprême…
Chacun croire à son étoile, espère,
Sur les corps et l’honneur !
De ces innocents qui saignent d’impatience que cesse enfin