Citations de sartre "huis clos"
Le type suffoque, il s’enfonce, il se noie, seul son regard est hors de l’eau. Et qu’est-ce qu’il voit ?
Taisez-vous. Je ne crierai pas, je ne gémirai pas, mais je veux regarder la situation en face. Je ne veux pas qu’elle saute sur moi par derrière, sans que j’ai pu la reconnaître.
Un clin d’œil ça s’appelait. Un petit éclair noir, un rideau qui tombe et qui se relève : la coupure est faite. L’œil s’humecte, le monde s’anéanti. Quatre milles repos dans une heure. Quatre milles petites évasions.
Il faut vivre les yeux ouverts. - Vivre ?
C’est tout ce que vous avez trouvé ? La torture par l’absence ?
A quoi reconnaît-on les bourreaux, s’il vous plaît ? - Ils ont l’air d’avoir peur.
Vous n’avez pas peur, vous ? - Pour quoi faire ? La peur c’était bon avant, quand nous gardions l’Espoir.
Vous avez beaucoup souffert ? – Non, j’étais plutôt abrutie.
Il fait beau soleil et elle est toute noire dans la rue déserte, avec ses grands yeux de victime. Ah ! Elle m’agace.
Nous sommes en enfer, ma petite, il n’y a jamais d’erreur et on ne damne jamais les gens pour rien.
C’est toi qui me feras du mal, mais qu’est-ce que ça peut faire ? Puisqu’il faut souffrir, autant que ce soit par toi. Assieds-toi, approche-toi. Encore. Regarde dans mes yeux : que vois-tu ?
J’avais beau m’enfoncer les doigts dans les oreilles, vous me bavardiez dans la tête. Allez-vous me laissez, à présent ? Je n’ai pas affaire à vous.
Ah ! Oublier. Quel enfantillage ! Je vous sens jusque dans mes os. Votre silence me crie dans les oreilles. Vous pouvez vous clouer la bouche, vous pouvez vous couper la langue, est-ce que vous vous empêcherez d'exister ? Arrêterez-vous vos pensées ? Je l'entends, elle fait tic tac, comme un réveil, et je sais que vous entendez la mienne. Vous avez beau vous rencogner sur