Il convient de rappeler tout d'abord que la désertification telle que définie ne peut se produire que sur des terres vulnérables aux processus de désertification. I a vulnérabilité d'une terre à la désertification est déterminée par le climat actuel, le relief, l'état du sol et celui de la végétation naturelle. Le climat a une influence déterminante par trois facteurs agissant sur les phénomènes d'érosion physique et mécanique et les phénomènes de dégradation chimique et biologique. Ce sont la pluviométrie, le rayonnement solaire et le vent. Le relief intervient essentiellement comme facteur d'aggravation des phénomènes d'érosion hydrique. L'état du sol (texture, structure et richesse chimique et biologique) est un facteur prépondérant dans les zones subhumides où les facteurs climatiques sont moins influents. Il joue un rôle essentiel dans la vulnérabilité aux processus de désertification influencés par les activités humaines. Il en est de même de l'état de la végétation naturelle. Celui-ci est le résultat des influences anciennes et récentes des facteurs climatiques, pédologiques et bien souvent humains. Les arbres, en raison de leur longévité et de leur capacité à émettre de puissants systèmes racinaires, sont souvent des protecteurs essentiels contre la dégradation des sols. Leur absence est de ce fait un très lourd handicap, et ce sont bien souvent les êtres humains qui en sont la cause.
Les variations climatiques : lorsque la température augmente et reste élevée pendant plusieurs mois et lorsque les pluies se font rares et irrégulières, la végétation pousse difficilement. C’est la sécheresse, terme qui désigne le phénomène naturel qui se produit lorsque les pluies ont été sensiblement inférieures aux niveaux moyens normalement enregistrés. Elle entraîne de graves déséquilibres hydrologiques préjudiciables aux systèmes de production agricole
Si l’action de l’homme est indéniable et largement démontrée, l’impact des conditions climatiques existe également et