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Ecrit par Stendhal en 1830, le Rouge et le Noir s’attache à suivre le parcours de la province à Paris de Julien Sorel.
L’histoire débute à Verrières qui, dans l’incipit, fait l’objet d’une description. Comment le lecteur est-il plongé dans un réalisme saisissant ? Au tableau aux lignes précises de la petite ville se superpose l’activité mouvante et laborieuse d’une fabrique de clous dont le propriétaire, qui fait l’objet d’un portrait, est le véritable enjeu de cet incipit.
[...] L’impression de réalisme, outre la précision des traits, est renforcée par l’emploi du présent de l’indicatif qui pose le paysage en face du lecteur. Pourtant le lecteur sent très vite que le paysage n’est pas le véritable enjeu de ce début de roman. Quelques lignes ont suffi sans aucun adjectif mélioratif et l’évocation du climat évoqué par les vigoureux châtaigniers sorte d’hypallage pour caractériser sa rudesse et les premiers froids d’octobre laissent entendre qu’il n’est pas si agréable que cela d’y vivre. [...]
[...] Commentaire de l’incipit (chapitre du roman le Rouge et le Noir de Stendhal Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route affirment le narrateur du Rouge et le Noir, qui définit ainsi le projet réaliste de l’écriture stendhalienne. Écrits par Stendhal en 1830, le Rouge et le Noir s’attache à suivre le parcours de la province à Paris de Julien Sorel. L’histoire débute à Verrières qui, dans l’incipit, fait l’objet d’une description. Comment le lecteur est-il plongé dans un réalisme saisissant ? [...]
[...] Cette industrie est remplacée dans un contexte historique précis. Le passé militaire de la ville est évoqué par les fortifications bâties jadis par les Espagnols mais l’adverbe jadis le relègue dans le lointain. En effet au XVII la Franche-Comté est annexée au Royaume