CM IAP
Vendredi 30 janvier
Partie 1 : Diversité des approches du pouvoir politique
Pourquoi les hommes obéissent-ils au pouvoir politique ?
Le pouvoir comprend la puissance, la domination.
Dans le langage courant, il n’y a pas de différence entre puissance et pouvoir.
La vision substantialiste consiste en le fait de faire comme si cette puissance serait intérieure à certains hommes et ne dépendrait pas de variables extérieures.
En science politique, on ne va pas avoir cette vision substantialiste du pouvoir.
La domination va désigner un ordre social fondé sur un rapport de force, de conflits une interaction entre les personnes, une inégalité dans la répartition du pouvoir. Un auteur qui en parle est Karl Marx et il conçoit la notion de pouvoir comme une relation de domination mais c’est avant tout une domination économique de certains groupes sociaux sur d’autres. Pour lui, la domination implique une lutte de pouvoir.
Weber, quant à lui a une définition du pouvoir et de la domination et distingue le pouvoir qui est la capacité à imposer sa volonté dans le cadre d’une relation sociale malgré des résistances éventuelles. La puissance, elle, va être obtenue avec la force, alors que la domination sera obtenue par le consentement. Pour Weber, la domination désigne la chance de trouver des personnes qui s’y soumettent. Dans la relation de domination, le pouvoir politique est légitime et il apparaît normal pour les individus d’obéir.
Il y a le pouvoir d’injonction qui repose sur la possibilité de recourir à des sanctions. On évoque l’idée d’une contrainte qui, si, elle n’est pas respectée, va entraîner une sanction.
Le pouvoir d’influence : on n’est plus sur l’idée de domination. Il exclu l’idée d’une contrainte matérielle, mais repose sur l’acceptation des comportements suggérés. Les gratifications peuvent être matérielles ou symboliques. Un des fondements des relations de pouvoir est la recherche de conformité, on adopte certains comportements pour