CM patho
Le courant psychanalytique
Apparition de la notion de névrose
Cullen (1769) :
Névrose : terme désignant tous les symptômes sans pathologie organique reconnue.
Petit à petit, le terme de névrose recouvre un champ plus large pour parler des affections mentales dont causalité génétique est du domaine de la folie (psychose, psychonévrose et hystérie).
Deux grands médecins qui sont les premiers à parler de maladies spécifiques du champ de la névrose. Maladie mentale identifiée mais où la cause est une cause neurologique.
Pinel (fin XVIII) : maladies neurologiques résultant de causes morales (hypocondrie, mélancolie, manie, somnambulisme).
Janet (1880) : identification des névroses contemporaines → neurasthénie.
Intérêt pour la « vie mentale intérieure ». Les névroses découlent de conflits psychiques.
Des conflits psychiques peuvent inhiber des conduites sociales.
→ La source de compréhension de la maladie est à chercher dans l'histoire du patient.
Il interprète les névroses en terme de :
- « Forces psychologiques » : énergie psychique que le sujet peut mobiliser (→ libido),
- « Tension psychologique » : capacité du sujet à utiliser, mobiliser, son énergie psychique à un niveau + ou moins élevé dans la hiérarchie des fonctions.
On peut être malade, s'en l'être à vie.
→ Point de vue dynamique : Les névroses sont des altérations ou des perturbations des aspects supérieurs des fonctions, induisant une difficulté d'adaptation au réel (baisse de l'énergie neuropsychique).
→ Il décrit 2 entités névrotiques : l'hystérie et la psychasthénie.
Hystérie : manque de force psychologique
Psychasthénie : baisse de tension qui va impacter l'attention du patient, la volonté et la fonction du réel (son adaptation au réel).
Freud (1895) : découvre les névroses à travers l'hystérie et décrit 4 formes de névroses : Névrose phobique
Névrose d'angoisse