Coca-cola et la guerre froide
A la fin du conflit, la Compagnie récupère le réseau des 64 usines de fabrication, construites par le gouvernement américain pendant la guerre, au prix symbolique de 1 dollar, pour service rendu à la patrie. La société est alors présente dans 44 pays. En Amérique du Sud, en Afrique, en Asie et en Europe : la boisson est partout.
La France compte, pour sa part, à la fin du conflit, 8 usines de fabrication. L’Allemagne, ou plus précisément la zone d’occupation occidentale, en possède 11.
En 1945, le monde se réunit à San Francisco pour préparer l’après-guerre, c’est la naissance de l’Organisation des Nations Unies. 50 délégations sont présentes : Coca-Cola dispose d’un budget illimité pour arroser les congressistes.
Le 12 avril 1945, le président américain Truman déclare « Nous pouvons dire que nous sortons de ce conflit la nation la plus puissante du monde, peut être la nation la plus puissante de l’Histoire. ». L’Amérique a gagné la guerre, il lui reste à gagner la paix, ou plutôt la guerre froide.
Cette guerre froide va rapidement prendre une dimension culturelle. Les produits « made in USA » débarquent peu à peu dans la vie quotidienne des peuples libérés : des chewing-gums, aux cigarettes blondes, en passant par le jazz, le Coca-Cola va lui aussi s’imposer.
La boisson est, par beaucoup, considérée comme l’arme la plus sophistiquée de l’impérialisme américain.
La 3C va également s’adapter aux avancées technologiques, avec en tête de liste la toute nouvelle télévision. En effet, elle va parrainer