Coco
Introduction :
- Voltaire écrit ce conte philosophique après le tremblement de terre de Lisbonne. Il veut critiquer la vision des optimistes. En même temps, il poursuit l'oeuvre de critique sociale, politique et religieuse des philosophes du siècle des Lumières.
- Candide a été renvoyé du château mais il garde avec lui l'enseignement de l'optimisme, il se laisse enrôler et se retrouve devant une scène de guerre où il ne comprend rien.
- On étudiera ce chapitre à partir de trois axes reprenant la diversité des registres employés par Voltaire :
*Vision optimiste de la guerre (Candide voit un beau spectacle)
*Invention satirique de Voltaire (l'auteur critique les rois, la religion)
*Vision réaliste et pathétique de la guerre (retour à la réalité et au malheur)
1) La vision optimiste
A) Sensations visuelles et auditives
|Rien n'était si beau, si leste, si brillant, |Enumération d'hyperboles renforcées par la |La chute (fin) est surprenante, cette vision |
|si bien ordonné que les deux armées. |répétition de "si" |optimiste déforme la réalité |
|Les trompettes, les fifres, les hautbois, les|Enumérations d'instruments avec une gradation|Cette belle harmonie est opposée à l'enfer |
|tambours, les canons, formaient une harmonie |vers le plus grave + effet de surprise avec |donc l'antithèse est plutôt inquiétante |
|telle qu'il n'y en eut jamais en enfer. |le mot "canon" | |
B) Un jeu de massacre
|Les canons renversèrent d'abord à peu près |syntaxe répétitive avec trois phrases |Cette froideur signale l’optimisme comme |
|six mille hommes de chaque côté ; ensuite la |dénombrant froidement les morts |faussant manifestement le jugement jusqu’à |
|mousqueterie ôta du meilleur des mondes |imprécision - légèreté |l’insensibilité