Cocou fable prose
Marbre de sombre traduisant un cœur impur maculé de tâches de remord, ses pattes jaunes comme ses iris ne reflétait que mélancolie et le peu d'originalité de son apparence le faisait confondre à d'autres oiseaux plus nobles.
De nature envieuse gardant cet avantage, il pouvait s'en gausser car il aimait à l'épervier et au faucon ressembler.
Voilà pourquoi hormis lorsqu'il chante il se fait très discret.
Nombreux sont ceux qui l’ont entendu
Peu sont ceux qui l’ont aperçu.
Cet oiseau chanteur infatigable roucoule pour attirer son double mais refuse le labeur, il ne fait pas de nid, il n'a jamais appris.
Un matin d'été le coucou bien malin est pris dans l'urgence de trouver refuge pour pondre son petit.
Dans un nid bien douillet, préparé pour un autre nouveau né, il gobe l’oeuf légitime afin de mieux tromper ses victimes. Et dépose sa progéniture emballée
Le parasite est pourtant surveillé par ses parents indignes qui le regardent grandir sous les ailes d'un autres.
Pendant ce temps le coucou malheureux ne chante plus, n’attire plus sa femelle et son espèce tout doucement s’éteint
Voilà sa participation à s propre perte
Ne soyons pas si égoïstes et à d’autres nourrices nous confions nos enfants, c’est calme et bien reposant Pour paraître, se reposer et sortir et se prélasser nous payons le prix de nos enfants
C'est notre main qu’ils devraient piquer en grandissant et leurs champs qu’ils devraient labourer