L´habitat humain a comme principe la recherche d´un abri mais il est aussi un fait existentiel qui raconte la rencontre complexe de l´homme avec son milieu. Le paysages, soient-t-ils ruraux ou urbains sont le résultat des pratiques locales… « Des pratiques vernaculaires indissociablement corrélées » à cette rencontre. La combinaison de la culture et de la nature font du paysage, l´adaptation et la représentation de l´histoire et des modes de vie des habitants. Le développement de la ville peut prendre soin de singularités des lieux, des spécificités ou contrairement il peut les ignorer, en refusant les liens il crée une rupture. Le milieu urbain à la fois sensoriel et social, crée un mixte entre le réel et l´imaginaire. Il est un stimulant par les sons, les couleurs, les mouvements… et un producteur d´espaces homogénéisantes. La Ville « l´emblématique des mixités » produit aussi des exclusions. En la privatisant on rentre dans des questions de limites et des partages qui sont aussi importants dans la ville pour maintenir « Chacun est dans sa bulle, contenu dans d´autres sphères », cela appel à la création de « polarités paradoxales » qui essaient de réinventer la vie urbain. Le fixe et le mobile: la permanence et le mouvement sont une double polarisation de l´espace faite par les changements de modes de vie. « Le point fixe » est aujourd´hui plus ou moins provisoire. L´habiter urbain change de la sédentarité à un nomadisme de repères instables. Les connexions possibles entre villes et dans les villes tracent d´autres figures du fixe et du mobile qui proposent cet urbanisme nomade. Le proche et lointain : L´intensification de déplacement, les nouvelles configurations et l´extension de villes ont changé l´idée de proximité. Pourtant la tension cette relation est une tension indissociable dans l´habitabilité de lieux, la recherche du « chez-soi » cherche suivant à « se rapprocher de son group culturel, familial ou d´un contexte propice au développement d´échanges ».