coissance et investissement
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Entre 1975 et 1985, le rythme de la croissance économique française a fortement ralenti par rapport à la période précédente dite des « trente glorieuses », et le phénomène du chômage de a commencé à prendre de l’ampleur. Or pendant ces dix années de crise économique, on a pu constater une diminution du taux d'investissement. L’investissement au niveau national, c’est-à-dire macroéconomique, est appelé formation brute de capital fixe (FBCF). Il désigne la valeur des biens durables acquis par les unités pour être utilisés pendant au moins un an dans le cycle de production. La FBCF représente donc un flux, et non un stock. Au niveau microéconomique, différents acteurs sont déterminants dans la contribution à la FBCF : les entreprises (plus de 50%) insister ++, mais également les ménages et les APU. En investissant, les agents augmentent le stock de capital et accroissent le potentiel productif d’un pays. Il existe différents types d’investissement, que l’on distingue selon leur fonction, Je reviendrais dessus tout à lheure, ou leur nature, ils peuvent être matériels ou immatériels.
Peu importe la forme ou la nature de l’investissement, il est facteur de croissance à travers les innovations et le progrès technique. Face à la situation française actuelle où la croissance est en berne, il est intéressant de comprendre dans quelles mesures l’investissement permettrait de relancer la croissance en France. Quels sont donc les enjeux de celui-ci ?
Dans un premier temps : enjeux clairement économique = relancer la croissance (I) et dans un deuxième temps nous verrons les conditions pour que l’investissement soit efficace (II)
I) L’investissement comme moteur de la croissance
L’investissement entraîne la croissance car il agit à la fois sur la demande et sur l’offre.
1) Les effets de l’investissement sur la demande
A court terme, les investissements privés ou publics ont un effet direct sur la demande, puisque les biens d'équipement achetés par certaines entreprises ou