Colonel chabert incipit
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Axe 2 : Une superposition de discours
Le colonel Chabert, œuvre de l’écrivain Honoré de Balzac est publié en 1832. Il raconte l’histoire d’un colonel de l’armée de Napoléon, déclaré mort a la bataille d’Eylau, qui revient parmi le monde des vivants. Apres 14 ans d’absence, il retourne à Paris pour retrouver sa femme remariée et sa fortune perdue. Il donne rendez-vous avec un avoué, nommé Derville afin de recouvrir sa fortune. Dans ce passage, Chabert entre pour la première fois dans l’étude de Derville. Premièrement nous allons étudier l’entrée en scène originale de l’incipit, puis la superpositions de discours.
Au début du roman, on nous annonce l’arrivée d’un personnage dans l’étude « Allons ! encore notre vieux carrick ! ». Balzac nous donne soigneusement quelques informations sur « l’homme » mais pas assez pour en dévoiler son identité « inconnu », « chinois » « vieux malfaiteur ». Il nous donne également des indices sur la raison de sa visite « vieux plaideur ». Balzac écrit ensuite à travers les impressions des clercs de l’étude une multitude d’appellations pour qualifier l’inconnu : « pauvre homme », « patient », « homme au carrick », « fameux crane », « déterré », « colonel », « ancien concierge », « noble », « portier », « brasseur »… Cette pléthore d’appellations nous montre que l’identité de cet homme est caché au lecteur, mais non pas au clercs, comme le montrent l’adjectif possessif ‘’notre’’ on ne reçoit qu’une vague description du physique (vieux) et de l’état émotionnel du personnage ( affligé et lamentable ).
A la première phrase du récit, le lecteur en est directement plongé au cœur de l’action. « Allons ! encore notre vieux carrick ! ». Le lecteur n’assimile pas directement tous les personnages de l’histoire. On peut lier cette entrée dans l’histoire a une entrée en scène d’une