Colonisation _ Analyse de documents Jules Ferry et Georges Clémenceau
En premier lieu, Georges Clemenceau s’oppose aux arguments de Jules Ferry qui est un partisan de la colonisation. L’homme politique reprend les éléments de position du ministre des Affaires étrangères, en les démontant selon son point de vue. Pour Jules Ferry, les colonies sont une bonne chose pour le marché Français, celui-ci étant en crise à cette époque. Elles permettraient d’offrir une alternative sérieuse à la crise que l’Europe traverse et donneraient aux pays riches « un placement de capitaux des plus avantageux ». Selon lui, il serait absurde de passer à côté de la colonisation. Cependant, Georges Clemenceau est en désaccord avec cette méthode, jugeant la colonisation responsable de nombreuses pertes pour la France. Les Guerres coloniales couvrent « des actions fructueuses pour la haute finance, ruineuses pour le public, détournent le peuple d’affaires intérieures ». Du point de vu, du député radical républicain, la colonisation a un coût humain mais également financier beaucoup trop élevé et n’ouvre des débouchés que pour