Colonisation et littérature
1- Les annexions et ses différents systèmes d’administration coloniaux.
Le plus grand empire colonial est de loin l’Empire Britannique. Il comprend d’une part les colonies « blanches », comme le Canada et l’Australie, qui malgré leur indépendances progressive, continuent d’entretenir des liens par le biais du Commonwealth (communauté crée en 1931). D’autre part, elle comprend les colonies « non blanche » dont le principal est l’Inde.
Vient ensuite l’Empire Français qui s’étend sur l’Afrique noir, le Maghreb et l’Indochine.
On distingue deux types d’administrations :
Le Protectorat (crée en 1884) fait partie de ce qu’on appelle l’administration indirecte, et est représentatif du système français. A la fin du XIXe siècle, les français acceptent d’adopter une formule réputée, qui constitue une alternative à la colonisation traditionnelle, le protectorat. En effet, l’Etat indigène renonce à certains éléments de souveraineté (défense, politiquer étrangère, douanes…) au profit d’un Etat « protecteur » colonisateur. Il dépend donc d’une métropole, mais conserve son gouvernement. Ce régime juridique assure la gestion de la diplomatie, du commerce extérieur, de la défense et ainsi d’une certaine autonomie interne.
On peut citer la Tunisie comme protectorat français en 1881, et l’Egypte protectorat britannique en 1882.
La colonie, fait partie de ce qu’on appelle l’administration directe, et est représentatif du système britannique. En effet le territoire est entièrement placé sous la coupe d’une puissance européenne, la métropole. La colonie ne dispose d’aucune liberté ni d’aucune souveraineté, et ne participe pas à sa propre administration. De plus, elle est représentée sur place, par des fonctionnaires européens très puissants, et des gouverneurs. L’Afrique noir et le Maghreb dispose de ce type d’administration. Aussi, l’Algérie qui est la seul colonie de peuplement de la France.
L’opposition entre « directe » et « indirect » mérite d’être