Com exposé sur la dépendance
On distingue habituellement deux facettes de la dépendance :
- La dépendance psychique : il s’agit de l’état de malaise et d’angoisse qui accompagne la privation d’un produit, qui déclenche généralement des comportements irrépressibles (recherche du produit, voire d’un dérivatif) pour mettre fin à cet état de malaise. Longtemps sous-estimée, notamment pour le cannabis, la dépendance psychologique précède toujours la dépendance physique et se prolonge longtemps après (plusieurs mois, voire années). L’importance de cette dépendance psychologique se vérifie notamment en l’absence de toute substance avec les dépendances comportementales (aux jeux d’argent ou vidéo, au travail, aux achats, au sexe ou à l’amour, au sport, etc.) ; elle peut aussi prendre une dimension importante avec des produits induisant peu ou pas de dépendance physique (cannabis, cocaïne, ecstasy, amphétamines, LSD…).
- La dépendance physique : elle se traduit par un état de manque qui s’exprime en symptômes physiques (selon les produits : tremblements, sueurs, douleurs, convulsions), souvent accompagnés de certains signes comportementaux (irritabilité, anxiété, angoisse, dépression, agitation…). Ceci concerne tout particulièrement l’alcool, les opiacés, les médicaments psychotropes et le tabac. Pour le tabac et l’héroïne, le recours à des médicaments de substitution peut aider à surmonter les désagréments du sevrag
On distingue généralement trois types d’usage :
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