Comentaire sur le poeme barbara
On peut remarquer que ce poème a une vague ressemblance a une chanson, grâce à certain vers qui se répète comme «rappelle-toi Barbara» et «n’oublie pas» formant ainsi une sorte de refrain. Il s’agit d’une poésie en vers libre, le mètre est complètement irrégulier mais comporte des alexandrins. Il comporte aussi des anaphores: «Rappelle- toi», «Je dis tu», «même si je», «sur le», «cette pluie». Le fait que ce soit des vers libres nous donne l’effet que Jacques Prévert se sentait libre et independant malgré l’opression de la guerre.
Ce poème est un poème d’amour, comme on peut le remarquer dans la première partie. Le poète est témoin d’une scène d’amour rayonnante entre une femme, Barbara, et un homme. Dans cette partie du poème, la pluie est utilisée pour une raison romantique. Le poète se sent proche des personnes, il les tutoies et se sent proche d’eux grâce à l’amour qu’ils partagent. La pluie est alors utilisée comme un signe de joie, d’amour, de romantisme.
Le thème de la guerre est aussi utilisé. Le mot «arsenal» fait la transition, et le poète veut faire passer le message que la guerre est une connerie, et que ça détruit l’amour. Le poète est incertain sur le sort de Barbara et de l’homme, et donne un autre rôle a la pluie- cette fois la pluie montre la destruction de la ville de Brest, les bombes, le sang: «sous cette pluie de fer, de feu d’acier de sang» qui est aussi une métaphore. La ville de Brest, au début du poème, se trouve sur une pluie heureuse, mais lorsque la guerre arrive, la ville se fait détruire. La ville est comme l’amour- elle se fait détruire comme le couple et ne redevient