Comm. philo ménon
Il est fréquent d’entendre que la philosophie nous détache du monde. Aristophane, dans les premiers temps de cette doctrine, se moquait bien de Socrate, en le caricaturant dans les nuages, et donc en démontrant qu’il était mentalement absent, que son raisonnement était vide de vérité et de fiabilité. Cependant, c’est la philosophie qui, à travers un raisonnement approfondi et fondé sur des idées primaires, nous a libéré des mythes et des préjugés, et nous à donné le droit (et même le devoir) à la propre réflexion. C’est elle qui nous a attribué l’accès à la vérité rationnelle et nous à écarté des opinions générales.
C’est dans ce contexte que Socrate, dans Le Ménon fait appel à une réflexion interne et à la recherche du vrai savoir, de l’authentique « Sophia ». Ainsi donc nous pouvons nous demander si la Philosophie nous écarte-elle du monde ou si, au contraire, elle nous ouvre les portes d’un monde rationnel.
Dans un premier temps, nous verrons en quoi la philosophie nous détourne du monde. On peut se demander, tout d’abord, qu’est-ce que c’est la philosophie. Il s’agit d’une recherche d’un savoir, des causes principales du tout : L’étude de la réalité concrète disait Bregson.
Or, le savoir de la réalité est quelque chose qui change toujours. ON ne peut donc pas le saisir. Cependant, la philosophique consiste à une recherche éternelle d’un savoir, d’une « Sophia ». Alors, comment peut-on désirer quelque chose que l’on ne connaît pas ? On voit donc que la philosophie est une recherche illogique et donc qui nous détourne « du vrai chemin » qui est la science puisque on ne peut pas être à la recherche de quelque chose que l’on ignore. Au contraire de la science qui elle, à