Commantaire Philo Définitions - Alain
Dans un premier paragraphe qui s’étale de la ligne une à la fin de la ligne six, Alain nous propose une définition de la conscience et de sa nature. La conscience est morale et concerne tout le monde y compris soi. Mais qu’est-ce la conscience concrètement ? La conscience juste n’est pas une loi ni même une convention. Chacun est libre d’établir sa propre conscience et elle peut être différente de celle du voisin. Et c’est la raison pour laquelle certains hommes ne se rendent pas compte de leurs gestes en perpétrant certains actes. Alain fait le parallèle entre la pensée et la conscience. La pensée tout comme la conscience sont implicites, réservées à soi. Elles sont également liées au savoir de l’homme, de ce qu’il sait à partir des informations apportées par ses différents sens. Au final, Alain nous dit que la conscience est assimilée au « je ». Si j’ai faim, si j’ai soif, si je suis fatigué ; je parle alors de moi et de personne d’autre. On est donc le pilier de notre conscience qui repose uniquement sur nous-même. La conscience évoque également pour Alain une sensation de retour de pensée sur soi-même à partir des autres. La pensée est donc liée à la conscience et permet d’accomplir des devoirs. Si on n’a pas de conscience, on ne pense pas, on n’accompli rien et accomplir est issu d’un jugement rationnel suite à une analyse. C’est-à-dire que ce que je fais est en rapport avec notre bonne conscience, dans le respect d’autrui.
Pourtant, le philosophe s’interroge sur la façon de penser de certains hommes et donc de l’immoralité de leurs actes. Alain évoque qu’un homme sans conscience, n’est pas un homme mais