Commantaire sur l'excipit de la bête de humaine de zola

692 mots 3 pages
1) Une fin s’inscrivant dans le mouvement naturaliste.

A – Tout d’abord, la bagarre entre le personnage principal, Jacques et son ami devenu ennemi, Pecqueux est ancrée dans le réel. Ce sont des personnages ordinaires, issus du peuple. Ils n’ont pas toutes les qualités ni tous les défauts. Zola tue les héros, les colosses. Zola a pris appui pour le combat sur un fait réel qu’il a lu dans Le Gaulois, le 12 mai 1886. Il garde la légende pour la fin du roman ; un chauffeur pour se venger de son mécanicien, amant de sa femme, l’a poussé sur la voie mais a également entraîné sa chute. « Ah ! Tu m’as pris ma femme… ». « Les deux hommes, tombés ensemble … ». De plus, le lecteur se représente parfaitement la scène car elle est décrite avec beaucoup de rigueur « Il s’était rattrapé à l’un des bords du tender, et ils glissèrent tous les deux, la lutte continua sur le petit pont de tôle, qui dansait violemment. Les dents serrés, ils ne parlaient plus… ». Le narrateur a le souci de précision. Grâce au vocabulaire employé, aux faits réel et aux personnes ordinaires la fin est parfaitement ancrée dans le mouvement naturaliste.

B – Ensuite, grâce à ses dossiers préparatoires et à son expérience Zola, fils d’un ingénieur civil, décrit le milieu ferroviaire avec beaucoup de vocabulaire « tender, régulateur, la chaudière était pourvue d’eau, le charbon dont le foyer venait d’être rempli s’embrasait ». Il utilise une méthode scientifique d’écriture propre aux romanciers naturalistes. De plus, il y a une telle précision dans la géographie des lieux, dans ce passage. On pourrait suivre le train et ses passagers dans leur périple. « Barentin, le tunnel de Malaunay, Maromme, Rouen, la gare de Sotteville, Pont-de-L’arche ». Les noms des gares et des villes existent réellement. Il a observé un environnement en pleine expansion et a su le décrire avec une grande minutie et des détails précis ce qui offre une fin réaliste.

2) Un dénouement néanmoins très romanesque.

A

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