“Comme on voit sur la branche”, in Amours, Pierre de Ronsard (XVIe)
Introduction:
Contexte: Au XVIe, chaque comté avait son propre patois
Pléiade => Du Bellay + Ronsard + De Baïf (La Brigade) + 4 autres écrivains
Se sont connu dans le cours de Dorat au lycée Coqueret, prof. de grec > références mythologiques dans les textes
Volonté de créer et officialiser une langue française : créer une culture propre notamment pour détrôner l’Italie
Rose/Femme de Pétrarque + Carpe Diem d’Horace
Immortaliser Marie de Clèves, maîtresse d’Henri III + Marie Dupin, son <3 décédée en même temps
Problématique:
En quoi l’écriture poétique permet-elle à Ronsard de transcender la mort et d’immortaliser la femme ?
Plan :
I. Eloge de la femme aimée/ Ode à Marie
A. Comparaison femme/ rose
- La structure du poème met en valeur la comparaison avec effet miroir :
Introduction par outil de comparaison « comme » (v.1) // « ainsi » (v.9) qui comparent « la rose » (v.1) à la femme avec « ta jeunesse » (v.9)
Quatrains = sort de la rose // tercets = sort de la femme
Anaphore « en sa » (v.2) répétée 2 fois
Césures à l’hémistiche
Parallélisme « ce panier plein de…» // « ce vase plein de… » (v.13)
- Insistance sur la ressemblance entre femme/rose
Polyptote de la jeunesse et de la beauté : « jeunesse », « jeune » et « belle », « beauté »
Chiasme : « En sa belle jeunesse, en sa première fleur » / « En ta première et jeune nouveauté » (v.2/9)
- Echange des rôles : femme est choséifiée et rose est personnifiée
Registre lyrique + champ lexical des émotions qui personnifie la rose : « battue », « languissante », « elle meurt » =/= elle fane
Apposition et attribut du sujet « cendres, tu reposes » et ton corps ne soit que roses » = choséification de la femme (=cendres, roses)
=> La forme cyclique et binaire fait que le poème semble se répéter à plusieurs endroits ce qui souligne la structure parallèle du texte. De plus, Ronsard insiste sur les points communs entre la rose et la femme, toutes