Comment comprenez-vous cette affirmation dans les pensées de pascal, "l'homme est un roseau pensant" ?
Dans un premier temps, comme l’affirme Pascal dans le fragment 66, "si notre condition était véritablement heureuse, il ne faudrait pas nous divertir d’y penser". D’abord, nous explorerons la petitesse de l’homme. En effet, celui-ci prend une place infime dans "l’infinie immensité des espaces qu’[il] ignore et qui [l’]ignorent". Nous sommes comparés à des points que l’univers engloutit. Les allusions explicites ou implicites à notre petitesse sont redondantes au long des liasses étudiées, c’est pourquoi nous pouvons parler d’isotopie. Par ailleurs, Pascal souligne notre faible durée de vie dans le fragment 64, durée "absorbée devant l’éternité précédant et suivant". En outre, la possibilité de ne pas exister est évoquée au fragment 125. Pascal montre ici que notre naissance dépend du hasard, ce qui nous rend non nécessaires pour l’humanité. Ainsi, l’homme ne prend guère une grande place dans le monde, mais au contraire, se trouve bien petit face à l’infini. Par ailleurs, la vanité humaine est mise en relief par le moraliste. Tout d’abord l’homme est vain du fait de son rapport au divertissement. Effectivement, c’est une activité prenante qui nous empêche de penser au caractère de notre condition. De plus, nous pensons trouver le bonheur dans la diversion alors qu’au final, celui-ci est ailleurs. La vanité humaine s’explique de même par l’inconséquence de l’homme. Nous