fa Face aux chocs de demande négatifs qui sont des évènements affectant négativement la demande globale, les états mettent en place des politiques budgétaires afin de réguler et de relancer l’activité économique.
 Dans une première partie nous verrons l’efficacité actuelle des politiques de relance keynésienne, qu’ils soient positifs ou négatifs. Puis nous verrons les contraintes institutionelles et de l’endettement. La relance budgétaire s’effectue à travers des dépenses de l’Etat et par le biais d’un effet multiplicateur, les revenus des agents économiques jouent à la hausse, les agents privés et les entreprises sont en retour stimulées par cette hausse des dépenses. Cependant, les effets indirects, plus ou moins néfastes avec un certain délai, jouent dans le sens inverse. L’importance de la relance budgétaire dépend largement de la propension à consommer, si l’élasticité dépenses publique-consommation est grande, le revenu supplémentaire incite les ménages à consommer plus, la production ne résiste pas à la tension de la demande, la situation atteint un plein d’emploi. Cependant, l’efficacité d’un tel mécanisme dépend de moyens de financements des dépenses : l’impôt, l’emprunt ou le soutien monétaire etc. L’incidence de la politique budgétaire est d’autant moins importante que l’économie est ouverte car la demande intérieure par rapport aux importations est forte, le solde commercial peut se dégrader à cause d’une croissance des importations. Ainsi, entre 1981-1982, la pratique de la relance a permis une croissance française limitée par les fuites extérieures, la demande intérieure est très élastique aux importations. L’efficacité de la politique budgétaire est généralement observée à court terme mais a peu d’impact à long terme notamment sur l’emploi et la production. En Europe, particulièrement en Italie, la politique de relance n’entraîne pas un écart important de chômage. En période de