L’indépendance du Congo :

Le Congo est aujourd’hui l’un des plus grands pays de l’Afrique mais il en était différemment il y a moins d’un siècle , lorsqu’il fut colonisé par les belges.
Léopold II avait déjà l’intention à diverses reprises d’acheter des terres , une province d'Argentine, d'acheter Bornéo aux Pays-Bas, de louer les Philippines à l'Espagne, ou établir des colonies en Chine, Viêt Nam, Japon, ou sur les îles de l'océan Pacifique, en particulier Fidji au milieu du 19ème siècle. Une fois que les explorateurs commencèrent à s’intéresser à l’Afrique , Léopold II envisagea de coloniser le Mozambique sur la côte orientale, le Sénégal sur la côte nord-occidentale, et le Congo au centre. Seulement en 1877 , il décida de coloniser le Congo .
Une fois envahi , L’État indépendant du Congo était un territoire sur lequel le roi Léopold II de Belgique exerça désormais une souveraineté de fait de 1885 à 1908.
1908 , fut la date de la fin de la souveraineté de Léopold II et à l’annexion du Congo par la Belgique en tant que colonie, désormais connue sous le nom de Congo belge.
C’est à partir de 1940 , qu’au Congo belge , deux tendances indépendantistes importantes se manifestaient dans la capitale Léopoldville . Parmi eux , il y avait les « gens d’en bas » (Bas-Congo et Bandundu) et celle d’en haut ( venant de l’équateur ) . Dans la première catégorie se forma en 1949 une association d'abord culturelle et finalement politique, l'Alliance des Bakongo (ABAKO), dont Joseph Kasa-Vubu fut nommé président en 1954. Son rêve devint de rétablir l'ancien royaume Kongo de l'époque portugaise, en fait celui des Bakongo. Cette tendance prit très vite de l’ampleur et réclama bientôt l'indépendance immédiate tout en demeurant fédéraliste lorsqu'il s'agit plus tard de discuter le problème du reste du Congo.
Ceux « d’en hauts » plus diversifiés , étaient eux aussi désireux de maintenir le grand Congo unitaire.
La Belgique, qui croyait à la progressivité de la transition