Comment le marché peut-il être mit au service d'une politique climatique ?
Un instrument économique permet de lutter contre les changements climatiques, il consiste à instaurer des marchés de quotas d'émissions de CO2 qui reposent sur le principe de l'offre et la demande. Un volume total d'émission autorisé est fixé. Autrement dit, on donne à chaque pays ou à chaque entreprise un droit à polluer qu'ils ne doivent pas dépasser sous peine de payer des amandes dont le cout est supérieur aux droits à polluer. Un marché va donc être créé sur lequel vont s'échanger des "droits de polluer" ou des quotas d'émissions. Les demandeurs sont ceux qui polluent trop, ils doivent donc acheter des quotas à ceux qui disposent : les offreurs parce que leurs émissions de CO2 sont inférieurs aux quotas alloués. Le volume mensuel d'échanges de quotas varie beaucoup sur une année. Par exemple en Aout 2008, un peu plus de 160 millions de tonnes de quotas sont échangés, environ six mois après ce volume augmente et atteint les 500 millions de tonnes, pour ensuite diminuer en aout 2009 et atteindre 240 millions de tonnes (doc 2). Ces variations dépendent des entreprises, si elles respectent ou non la limite de pollution fixée. Si elles ne la respectent pas elles sont contraintes à acheter des quotas d'émissions à d'autres entreprises qui elles, polluent moins que la quantité