Comment le monologue d'harpagon dresse t'il le portrait de ce dernier ?
A) La folie d’Harpagon B) Le registre comique
A) La folie d’Harpagon La folie d’Harpagon est ici très bien représentée : On la retrouve à travers son agitation : Certains indices révèlent ses déplacements : “où courir? où ne pas courir?”, “n’est-il point là, n’est-il point ici ?”. Des phrases nominales, des interjections, le rythme saccadé et l’accélération du rythme en témoignent également. On peut observer que la dépossession de son argent entraine la perte d’identité d’Harpagon : En effet, le monologue d’Harpagon n’en est pas réellement un, ce dernier étant victime d’un dédoublement de personnalité ( révélé par par la question-réponse “Qui est-ce ? […] Ah c’est moi !” et le fait qu’Harpagon se parle à la seconde personne du singulier : « Rends-moi mon argent, coquin ! ») Le questionnement “mon esprit est troublé, et j’ignore, où je suis, qui je suis et ce que je fais.” témoigne lui aussi la perte de raison et d’identité d’Harpagon. L’attribution hyperbolique du champ lexical de la mort, à la dépossession de son argent, nous indique la perte de raison d’Harpagon. De plus on peut observer une gradation ascendante de la mort avec “je me meurs, je suis mort, je suis enterré”. La scène 7 de l’acte 4 illustre la folie d’Harpagon à son paroxysme ; Cette scène est caractéristique de l’esprit des comédies de Molière : corriger les mœurs par le rire : il utilise donc pour cela, le registre comique :
B) Le registre comique Plusieurs types de comiques sont ici utilisées par Molière pour corriger l’avarice d’Harpagon et faire réfléchir le lecteur/spectateur de la pièce ; Nous observons notamment le comique de langage avec la personnification